"Questions fréquentes"

Des réponses qui rassurent !!!

Il est évident que la réputation de l'hypnose repose sur beaucoup de « mauvaises idées préconçues ».. Nous avons vu plus haut (> lire les idées reçues) que ces mauvaises croyances souffraient pour la plupart d'amalgames associés au monde de l'ésotérisme, ou d'angoisses liées à la pratique d'une technique « nouvelle ».

Il est donc important de répondre à ces interrogations.

 Voici quelques exemples :


1/ Comment hypnotise-t-on ?

On parle de concentration intense

Lorsqu'on focalise son attention sur un point, le champ visuel se rétrécit. La concentration augmente. Il se produit donc petit à petit une dissociation par rapport à la réalité extérieure mais aussi vis-à-vis des pensées habituelles. On peut alors diriger cette concentration à l'intérieur de soi pour travailler un problème somatique, psychosomatique ou psychologique.

Il s'agit donc du résultat d'une concentration de nature « physique » (sensorielle) et d'une cause « psychique » prédominante, le monoïdéisme qui est un état de concentration sur une seule idée. 

La technique de BRAID était de centraliser sa concentration sur un objet brillant. Mais il existe une multitude de moyens de focalisation, appelés « inductions », et qui peuvent faire appel à d'autres sens que ceux de la vue : l’ouïe, le tactile, le kinesthésique…


2/ Est-ce que je reste conscient quand je me fais hypnotiser ?

Oui, l’hypnose n’a rien à voir avec le sommeil

En effet, il s’agit d’un état de conscience modifié, de concentration éveillée, que chacun est capable d’atteindre de manière naturelle.

Le développement d'une « conscience parallèle », un état de conscience d'éveil, permet au sujet tout en étant en relation avec autrui, de s’impliquer dans une autre facette de sa propre expérience de vie.

Malgré tout, 10 à 20% des sujets ont l’ « impression d’avoir dormi » lors de certaines auto-hypnose ou hypnoses.

En réalité, il ne s’agit jamais de sommeil, excepté si l’on a pris des tranquillisants, de l’alcool ou une autre drogue, ou si l’on est dans un état de très grande fatigue. Autrement, ce n’est pas du sommeil mais un état hypnotique assez profond où le faisceau de conscience « parallèle » est très mince et assez dissocié du fonctionnement inconscient. Cela favorise une amnésie (réversible) et donne au sujet cette impression d’avoir dormi.


3/ Est-ce que je peux hypnotiser quelqu’un pour qu’il exécute mes désirs ?

Non ! Il est impossible de faire faire à quelqu’un ce qu’il ne veut pas faire

Ni d’ailleurs de faire dire à quelqu’un quelque chose qu’il ne veut pas dire.

D’ailleurs lors d’un spectacle de Music-Hall, si un « cobaye » sur scène fait quelque chose d’incongru, c’est soit un complice de l’hypnotiseur (ce qui est fréquent) soit quelqu’un qui est d’accord de faire le pitre ! Ainsi, l’hypnotiseur peut choisir un sujet en fonction de sa tendance à exhibitionnisme et le sujet sur scène pourra avoir un alibi pour par exemple commencer à se déshabiller, et il s’en amusera lui-même ! 

L’hypnothérapeute n’est pas un « magicien », mais un thérapeute, formé aux pratiques communicationnelles et adoptant une attitude non directive.

L’état hypnotique est un état de concentration intense. Il en résulte donc que l’individu peut en perdre la notion du monde qui l’entoure. La prudence habituelle diminue laissant place à une confiance presque naïve, ce qui peut rendre le sujet plus vulnérable aux manipulations. Il est donc important de choisir un professionnel qui respecte le code déontologique de sa formation de base.


4/ Combien de temps dure une séance d’hypnose ?

 En général, le thérapeute réserve une heure par patient

Il y a 3/4h en sa présence et 1/4h de préparation seul. Il y a discussion avant la séance sur son objectif, et parfois après la séance. Donc la séance d’hypnose dure en elle-même aux alentour de 20 minutes (durée habituelle d’un cycle ultradien (C.U.D)) parfois plus.


5/ En hypnose, risque-t-on de découvrir quelque chose qu’on ne veut pas savoir ?

Non, ce n’est déjà pas si facile de découvrir quelque chose que l’on recherche !

En effet, si à l’époque on a réprimé (oublié involontairement) un souvenir, c’est pour une bonne raison.

Par contre, si cette raison n’a plus lieu d’être et qu’on est prêt à se souvenir, alors il est possible qu’un souvenir émerge s’il est utile pour l’objectif du patient. Si ce souvenir est un choc affectif voire un traumatisme, l’hypnothérapeute utilise des techniques hypnotiques pour cicatriser la blessure traumatique.

On commence par désensibiliser l’émotion puis on reconstruit le souvenir pour se libérer des croyances négatives à l’origine des sentiments pénibles comme par exemple le sentiment d’impuissance ou celui de la perte de contrôle.

Ces sentiments qui peuvent empoisonner la vie d’un individu pendant des années, vont alors disparaître.


6/ Peut-on comparer l’hypnose à la sophrologie ?

L'Hypnose a effectivement des liens avec la sophrologie car son fondateur la pratiquait

La sophrologie fondée par Alfonso CAYCEDO a forcément des liens avec l’hypnose puisque ce psychiatre utilisait avant tout l’hypnose semi-traditionnelle depuis des années.

Il aurait vécu un incident qui lui donna l’envie de changer l’étiquette « Hypnose » de sa pratique. En effet, dans le service hospitalier psychiatrique où il travaillait en Espagne, l’une de ses patientes gravement atteinte d’hystérie a voulu rester en état hypnotique pendant plusieurs jours sans qu’il ne puisse réussir à l’en sortir.

Ceci suscita de vives critiques de ses contemporains sur sa pratique de l’hypnose ! De plus, à l’époque, l’hypnose était teintée d’autoritarisme.

Quoi qu’il en soit, les cas de patients qui restent en hypnose pendant plusieurs jours à l’hôpital sont extrêmement rares. 

Voir plus bas : est-ce qu’on peut ne pas sortir d’une hypnose ?

Les différences avec la sophrologie CAYCEDO ajoute notamment à l’hypnose des composants du yoga et puis surtout il mise tout le travail sur la Conscience alors que l’hypnose a continué de plus en plus, avec Milton H. ERICKSON, à utiliser les forces et les processus de l’inconscient.

A ce sujet, voir > la définition de l’inconscient selon ERICKSON

Donc, la majorité des stratégies thérapeutiques sont différentes en nouvelle hypnose. On peut dire aussi que l’hypnothérapie se centre sur les solutions qui sont elles-mêmes directement liées au problème, contrairement à la sophrologie ; et que de plus en hypnose, ce n’est pas la recherche de relaxation qui compte avant tout mais le résultat thérapeutique.

De plus, l’hypnose ne nécessite pas de relaxation pour être efficace. Ainsi, les patients qui ne tirent pas de bénéfices avec la sophrologie (par exemple ceux qui deviennent plus tendus lors des suggestions de relaxation) peuvent fonctionner facilement en hypnose sans passer par la relaxation.

Dernier point : en hypnose, on travaille toujours avec la dissociation. Aussi les vécus du sujet peuvent être plus profonds en hypnose ; les processus thérapeutiques utilisant la dissociation peuvent aussi être efficaces.


7/ Peut-on comparer l’hypnose à la méditation ?

L'Hypnose et la méditation sont deux états de conscience modifiés

La méditation s’apparente à l’auto-hypnose puisque c’est la personne elle-même qui guide le processus (dans la méditation concentrative) ; par contre, dans la « Mindfulness méditation » (Pleine conscience) , il n’y a pas de processus ou de programme prédéfini ; c’est seulement le fait d’être le plus conscient possible au moment présent de tout ce qui est perçu, sans porter de jugement, sans rien analyser.


8/ Existe t'il une loi sur l'hypnose ?

En Belgique, elle date de 1892 

Toutes les grandes sociétés de médecine occidentales (Angleterre, USA, Belgique, ...) et orientales (comme l’Inde) reconnaissent l’hypnose comme une technique médicale à part entière, c’est-à-dire comme un outil à la fois diagnostique et thérapeutique, et cela depuis très longtemps. Par ailleurs, la « reconnaissance légale de l’hypnose » est également acquise depuis des décennies dans tous ces pays.


9/ Est-ce qu’on peut ne pas sortir d’une hypnose ?

 Il y a eu des cas, mais c'est extrêmement rare !

Les cas de patients qui restent en hypnose pendant plusieurs jours à l’hôpital sont extrêmement rares.

Et si les conditions d’hygiène, d’hydratation et de nutrimentation sont respectées, cela ne pose pas de problème.

L’hystérique de CAYCEDO (voir plus haut : Peut-on comparer l’hypnose à la sophrologie?) en aurait retiré un certain bien-être comme certains ont pu profiter de certaines cures de sommeil.

D’ailleurs comme tous les autres phénomènes hypnotiques, rien ne peut se produire contre la volonté de quelqu’un).
Certains l’ont pratiquée pour des cures d’amaigrissement drastiques durant une semaine ! (ce qui n’est pas à conseiller).


                                                                                                  CONTACT  CLIQUER ICI  ! ! !

 


JEL.